Il y a bien longtemps, lorsque je venais tout juste d’entrer dans la vie active et que je m’ennuyais ferme, j’avais décidé de renouer avec un amour d’adolescence : la scène. Pour embellir mes semaines dramatiquement routinières, j’avais franchi la porte de l’école de la Comédie à Angers, qui possédait son propre petit théâtre et dont les enseignants, tous comédiens professionnels, jouaient tous les week-ends les meilleurs comédies de boulevard du répertoire contemporain. Un genre de Théâtre du Splendid angevin, en somme.